Boubacar dispose d’un grand terrain : trois hectares. Il pense développer son entreprise en trois phases :
La première année, du maraîchage, avec surtout du gombo, de la tomate, de l'oignon, de la carotte et du piment.
La seconde année s'ajoutera une production avicole. La valorisation des fientes se fera à travers la préparation du compost qui sera utilisé pour la fertilisation de nos plants - ce qui nous permettra de réduire considérablement l’utilisation d'engrais minéraux.
La troisième année verra le début de la production fruitière, avec 277 agrumes, 34 manguiers et 20 anacardiers (qui produisent la noix de cajou)
La mise en œuvre a demandé un énorme travail. Il a fallu défricher puis débroussailler l’ensemble du terrain ; il a fallu construire la maison d’habitation, ainsi que le réduit pour stocker le matériel. Il a fallu entièrement clôturer le terrain avec des barbelés très solides, des poteaux très solides, pour empêcher le bétail de divaguer sur son terrain. Tout ce travail a été réalisé en un temps record – Boubacar est un travailleur infatigable et particulièrement efficace !
La ferme que Boubacar s'est construit, avec le local de stockage
Boubacar a déjà planté de nombreux mandariniers, ainsi qu’une série de manguiers. Il nous montre une pépinière de piments, qu’il va repiquer incessamment, et mettre sur le marché en décembre. Il a décidé de commencer très tôt, afin d’être le premier sur le marché.
Boubacar a construit sa maison, très belle, dans laquelle il loge lui, ses trois employés, ainsi que les stagiaires. Equipée d’un panneau solaire, d’une batterie et stockage et d’un convertisseur. Il a aussi construit un petit bâtiment pour le stockage du matériel et pour la cuisine.
Boubacar nous reçoit, nous montre son immense terrain, ses arbres fruitiers qui commencent à pousser. Il a une plantation de manioc sur une surface assez grande. Il a un puits qui est à 13 mètres, mais qui n’a qu’un mètre d’eau. Il veut augmenter la profondeur de 3-4 mètres, afin d’avoir assez d’eau pour le maraîchage. L’eau est de bonne qualité. A côté du puits, il a des panneaux solaires qui alimentent une pompe immergée. Et bien sûr, le château d’eau a été reconstruit, bien solide.
Boubacar devant son puits et son château d'eau
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